Nice, le football n’est pas un divertissement parmi d’autres.

C’est un souffle, un repère, un drapeau qui flotte au-dessus de nos vies depuis toujours.

L’OGC, ici, ce n’est pas un simple club : c’est une manière d’être, de parler, de marcher, de respirer la ville.


Quand l’équipe joue, c’est tout Nice qui joue.

Quand elle souffre, c’est tout Nice qui serre les dents.

Parce que l’OGC Nice, c’est la vie, tout simplement. C’est Nice, ça.


Un moment tendu… et une ville qui reste debout


Dernièrement, l’atmosphère s’est chiffonnée autour du club.

Les résultats difficiles, les supporters qui grondent, une colère qui s’invite jusqu’aux portes du centre d’entraînement ce genre de période où chaque geste, chaque mot prend une ampleur démesurée.


Dans ce brouhaha, une voix s’est posée : celle de Christian Estrosi.

Pas pour minimiser, pas pour enfoncer, pas pour pointer du doigt.

Juste pour rappeler une vérité simple :

la ville ne doit jamais se laisser entraîner par l’excès ou la rumeur, et l’OGC Nice doit rester un trait d’union, pas un champ de bataille.


Il a cette façon bien à lui ni haute, ni sèche de ramener du calme sans l’imposer.

De replacer l’essentiel là où il doit être : dans la cohésion, l’image de Nice, et ce lien fragile mais précieux qui unit tous ceux qui aiment ce club.


Subtil, mais clair.

Présent, mais jamais envahissant.

Quand le politique croise le ballon, toujours sans brusquer


Il y a cette histoire avec Rivère, ce virage politique inattendu, les alliances qui s’annoncent, les municipales qui approchent…

C’est Nice : une ville où les trajectoires se rencontrent, s’éloignent, se retrouvent.

Et forcément, quand un ancien président du club entre dans le jeu politique, ça remue.


Mais dans tout cela, Estrosi garde sa ligne.

Il ne déplace jamais le club dans l’arène politique.

Il le protège, il le respecte, sans jamais tenter de le capter.

Il rappelle que l’OGC Nice appartient d’abord aux Niçois pas aux stratégies, pas aux intérêts, pas aux candidats.


Ce positionnement discret mais solide donne un équilibre rare dans ce genre de période :

on sent qu’il veille, sans jamais tirer la couverture.


L’OGC Nice reste l’OGC Nice


Au fond, malgré les tensions, les crispations, les ambitions qui s’entrechoquent, une vérité demeure :


L’OGC Nice reste ce qu’il est depuis toujours.


Un club qui dépasse les personnes.

Une émotion qui traverse les générations.

Un symbole que rien absolument rien ne parvient à dissoudre.


Les présidents passent, les actionnaires changent, les campagnes se succèdent…

Mais le rouge et noir, lui, reste.

Ancré dans le cœur des Niçois, de leurs ruelles, de leurs soirées de match, de leur manière de regarder la mer en pensant à samedi.


Et tant que Nice vivra, l’OGC vivra.

Parce qu’ici, on ne fait pas semblant :

on aime ce club comme on aime sa ville, sans conditions.

ISSA NISSA

✍️ LUCIE MARCHESE