Nice, novembre 2025 – Dans les rues de Nice Ouest, les petites cartouches argentées jonchent les trottoirs. Derrière cet objet anodin se cache un phénomène inquiétant : le protoxyde d’azote, surnommé “gaz hilarant”, est devenu une drogue banalisée, accessible dès le plus jeune âge.
Romain Arini, infirmier libéral dans ce secteur depuis près de dix ans, tire la sonnette d’alarme. “Je vois des adolescents souffrir de troubles neurologiques, s’isoler, perdre leurs repères. Le pire, c’est que tout le monde banalise ça.”
Face à l’ampleur du phénomène, il propose trois axes d’action :
• Prévention en milieu scolaire, avec des professionnels de santé ;
• Renforcement des contrôles sur la vente libre de ces cartouches ;
• Accompagnement des jeunes avec un relais associatif et médical de proximité.
“Il y a urgence à agir. On ne peut plus fermer les yeux. Ce n’est pas qu’un problème de santé, c’est un problème de société”, ......
✍️ Lucie Marchese
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